Pour clôturer une Coupe du Monde 2025 très réussie pour le rugby féminin, la marque Mattel a décidé de confectionner quatre poupées Barbie à l’effigie de rugbywomen retrouvées pendant la compétition. Ilona Maher en vitrine verra même sa poupée commercialisée à partir de l’année prochaine, tandis que les poupées de l’Anglaise Ellie Killdunne, de la Néo-Zélandaise Portia Woodman-Wickliffe et de la Française Nassira Konde ont été créées à l’occasion de la Journée Internationale de la Fille. Elles ne seront malheureusement pas commercialisées.

Pour l’instant, tout est encore très abstrait et iréel pour la rugbywoman star au million d’abonnés sur les réseaux sociaux : « Cela me semblera vraiment réel lorsque je pourrai l’offrir à une jeune fille, a-t-elle déclaré selon un article de l’Equipe. Quand elles pourront profiter de la Barbie, se voir en elle, je pense que j’aurai les larmes aux yeux. »
La priorité pour elle était également de s’assurer d’avoir une poupée qui lui ressemble : « Je voulais juste m’assurer que je me reconnaisse, et que je sois fière de l’offrir à quelqu’un d’autre. »
Nassira Konde également mise à l’honneur
La joueuse Française a également pu avoir sa propre Barbie à son image. Même si elle ne sera pas en vente, le symbole est important, comme elle le souligne dans son post Instagram : « Quand on grandit, on a tous une Barbie quelque part dans nos souvenirs. On s’identifie à celle qu’on voit, à celle qui nous paraît la plus proche de nous… Et pour moi, petite fille , jamais je n’aurais imaginé qu’un jour il y aurait une Barbie qui me ressemble. […] Petite, je n’ai pas souvent vu de poupées auxquelles je pouvais vraiment m’identifier. Alors aujourd’hui, savoir que des enfants pourront se reconnaître dans cette poupée, se sentir vus, beaux et légitimes tels qu’ils sont… ça me touche profondément. Parce que parfois, il suffit juste de se voir quelque part pour croire que tout est possible. »
Elle ajoute même auprès du Figaro : « D’autant plus que ce sont les premières poupées qui font du rugby, et qu’en plus il y en a une qui est noire. C’est vrai que quand j’étais plus jeune, je n’ai pas souvent eu l’occasion, que ce soit avec une Barbie ou une autre poupée, d’en avoir une. Là, qu’une soit noire et qu’en plus elle joue au rugby, c’est juste quelque chose d’incroyable et une belle avancée. »






